
Les Tataouinis chercheront une qualification avec un jeu à l’économie sans une trop grande prise de risques en prévision de rendez-vous plus importants en championnat.
Ce match des seizièmes de finale de la Coupe de Tunisie aurait pu être le grand événement que tout Tataouine attend si les Lions du Sahara n’avaient pas la tête ailleurs, avec comme priorité des priorités de réserver toutes leurs ressources physiques et mentales pour les cinq matches restants du championnat et réussir le miracle d’assurer leur survie en Ligue 1.
L’entraîneur Sami Gafsi pense déjà â la dure bataille du 12 avril contre l’USM qui viendra convoiter les trois points pour garder sa première place au classement et rester en course pour le titre jusqu’à l’ultime journée. «Parfois, pour un entraîneur il y a des choix douloureux à faire et un premier objectif tracé à respecter. Et ce choix je l’ai fait et plus exactement nous l’avons fait, comité directeur et staff technique réunis.
Nous n’ avons rien à gagner pour mettre toutes nos forces et une grande débauche d’énergie pour tenter de nous qualifier pour les huitièmes aux dépens d’un grand club comme le CA pour se retrouver une semaine après à court de ressources physiques, de fraîcheur et sans un effectif au grand complet pour le match clé de notre maintien contre les Monastiriens.
Nous n’allons pas donc prendre trop de risques pour cette partie d’aujourd’hui contre le Club Africain auquel nous avons mené la vie dure au match retour du championnat en ne s’inclinant que par un but à zéro. Les joueurs qui ont deux cartons dans leur fichier disciplinaire et qui sont sous la menace d’un troisième avertissement, nous sommes devant l’obligation de les écarter de la formation et de notre dispositif pour cette rencontre. Ce serait un bel exploit pour l’UST de sortir le CA dès les seizièmes de finale mais nous n’irons pas jusqu’à mettre à fond le cœur et les tripes pour le réaliser».